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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 08:15

(prédédent : travaux de J. Kerhervé)





A propos des « malversations » de Jean de Lespinay (2)

trésorier général de Bretagne 1489-1524



2)  Philippe Hamon, L'argent du roi : les finances sous François Ier. Paris : Comité pour l'histoire économique et financière de la France, 1994, XLIII + 609p.

 

            Ce travail, publié en 1994, n'est pas cité par Georges Minois lorsqu'il publie en 1999 et accuse Jean IV de Lespinay et sa lignée de malhonnêteté. Or il est intéressant car il relativise la situation des financiers en France et n'émet pas de jugement excessif. Les seules citations concernant le trésorier de Lespinay sont les suivantes.

p.283 : “Les choses se compliquent lorsque le titulaire meurt en charge et que ses héritiers doivent procéder à sa place (...). D'autant que le roi et les héritiers sont souvent rivaux pour tirer profit des successions [Note: voir là-dessus les remarques d'une commission d'enquête en Bretagne dans A.N. J 818 n°2]. Cela vaut par exemple en Bretagne pour les Lespinay ou les Le Charron, deux familles de trésoriers et receveurs généraux [Note : voir C.A.F., t.I n°3640 et t.V n°17888 pour Lespinay].”


p. 288 : “A sa mort, Jehan de Lespinay, trésorier et receveur général de Bretagne, “n'avoit rendu compte de sept ans” [Note : A.N. J 818 n°2].”


p. 450 : “Sur cent dix-huit officiers de finances de haut rang retenus pour une étude détaillée (...), vingt-quatre au moins ont vu leurs biens saisis dans le cadre de poursuites engagées par la monarchie. Si l'information était complète, nul doute que ce chiffre serait plus élevé. (...) Avant la Tour Carrée [cour spéciale financière], on note la saisie du patrimoine de Jehan de Lespinay, receveur général de Bretagne, à sa mort (1524)”...


p. 477 : “A un niveau inférieur, Lespinay et Trémar, terres enlevées au trésorier de Bretagne Jehan de Lespinay et situées au comté nantais (paroisses de Plessé et Guenrouët), reviennent en 1527 à Louis de Perreau, chevalier, gentilhomme de l'Hôtel du roi, en récompense et à titre de compensation des frais qu'il a faits au service du roi [Note : A. D. Loire Atlantique B 51 f° 373].”


 

 

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